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🌡️ GIEC, 6ème édition, 3ème opus : suite de la grande alerte des scientifiques 🖋️ Le dernier volet du rapport du GIEC concernant les solutions pour atténuer le changement climatique a été publié ce lundi. À quelques jours des élections françaises, c'est une nouvelle alerte qui s'adresse à l'humanité pour stabiliser nos émissions d'ici 2025 sans quoi le seuil critique de 1,5° sera dépassé. "C'est maintenant ou jamais si nous voulons limiter le réchauffement à 1,5 °C, explique Jim Skea, co-auteur du dernier rapport de IPCC . Sans des réductions d'émissions immédiates et importantes dans tous les secteurs, ce sera impossible." Après les deux volets sur l'évolution physique du climat et les conséquences pour l'humanité et le vivant, ce troisième rapport se concentre sur les solutions pour s'assurer un "futur vivable". Parmi les éléments clés à retenir👇 💵 le coût perçu et réel du réchauffement climatique : l'inaction climatique est qualifiée de plus couteuse que les investissements nécessaires pour atténuer le réchauffement - en cela les modèles financiers et les investissements doivent tous s'orienter à cette fin 🌈 une initiative collective dans tous les secteurs : de l'énergie, à l'application de l'économie circulaire dans l'industrie, à la prise en compte de biodiversité et des pratiques régénératives dans l'agriculture, chaque secteur dispose des solutions pour réduire son impact 💰 un problème de riches : 10% de ménages les plus riches représentent entre 36 et 45% des émissions, ce qui rappelle l'impact systémique et la convergence de causes climatiques, d'équité et d'inclusion, de biodiversité, etc. 🌷 la sobriété : changer et les changements de nos modes de vie et de nos imaginaires permettrait de réduire 40 à 70% de nos émissions avec l'urgence de la sortie des énergies fossiles et un arrêt de la deforestation - en cela les industriels culturelles et créatives doivent s'interroger sur leur rôle d'influence 👨‍💻 le changement politique et social en complément de l'innovation : qu'il s'agisse de la captation carbone, du renouvelable, des mobilités bas carbone, etc. ces innovations sont essentielles mais seront largement insuffisantes si elles ne s'assortissent pas d'un changement radical de nos sociétés - à ce titre la moitié des émissions sont non soumises à réglementation. Pour une analyse précise du rapport, plusieurs recommandations par Bon Pote , franceinfo  et Pour un réveil écologique  et le document sur la librairie ethiwork👇  ethiwork s'engage à faire de ces thématiques, des connaissances communes et des leviers de transformation. Retrouvez notre catalogue de formation pour mieux appréhender les enjeux climatiques, environnementaux et sociaux dans le secteur de la mode et du luxe sur notre site ethiwork.com 🔗

Des investissements socialement responsables chez HSBC, à la tête de la philanthropie chez WWF, le développement durable a toujours été partie intégrante de sa carrière. Cécile LOCHARD, aujourd'hui directrice du Développement Durable de la maison Guerlain, est une femme engagée, à la vision forte et à l’envie de participer « à un projet plus grand que moi ». Dans ce 18ème épisode de « Luxury for Good », retrouvez le parcours et le regard militant de Cécile LOCHARD au micro de Céline Dassonville.

« It is time for fashion to turn to science and not vice versa » 🧑‍🔬 ☯️ Rendre les secteurs de la mode et du luxe plus durables, responsables et éthiques, ne peut se faire de manière manichéenne. Un coton bio n’est pas toujours plus écologique qu’un coton conventionnel, les alternatives vegan au cuir ne sont pas LA solution pour des chaussures ou de la maroquinerie à l’impact réduit et l'abolition du diamant naturel a remettre en perspective au prisme de l'impact social. Tout est question d'évaluation des impacts 📏 L’agence de conseil Eco-Age en partenariat avec le Geneva Center for Business and Human Rights et l’University of Geneva, dans leur rapport « The Great Green Washing - Part 2 » mettent en exergue le manque de mesure, de calculs et de données précises qui conduisent à la créations de postulats naïfs autour de la mode durable. Eco-Age appelle les secteurs de la mode et du luxe à utiliser des protocoles scientifiques, à mener des analyses précises, de manière à produire de la donnée globale et représentative des impacts - ethiwork milite en ce sens en accompagnement ses clients et les professionnel·le·s de la mode et du luxe à prendre conscience des réalités scientifiques et des impacts réels. Nous vous avions partagés un rapport sur le sujet il y a quelques mois, à titre d’exemple, une analyse de cycle de vie (ACV) d’un coton aujourd’hui ne prend en compte que certains éléments : principalement la consommation d’eau et les pesticides utilisés. Or cela n’est pas représentatif du réel cycle de vie et de tous les impacts sociaux et environnementaux liés. De manière non exhaustive, un ACV plus précis, plus global et plus scientifique devrait prendre en compte dans son calcul : 🗺️ le lieu géographique de production 💧 la quantité d’eau utilisée pour la croissance 🚰 spécifier le type d’eau utilisée : de pluie ou d’irrigation ☠️ les pesticides 🐄 l’utilisation de fumier et prendre en compte son impact environnemental 💰 le salaire des ouvriers L’étude « The Great Green Washing - Part 2 » applique ce même raisonnement à d’autres matières telles que le cuir, la soie ou les fibres synthétiques. Des pistes d’améliorations pour le secteur dans l’élaboration de stratégies de perfectionnement - disponible dans la librairie ethiwork pour le retrouver dès que vous en aurez besoin et toujours for free !

Positive Luxury’s Future of Sustainable Sourcing: Luxury’s Guide to Collaboration, Innovation and Best Practice is essential reading for luxury brands and suppliers alike. An in-depth look at how the world of sourcing is evolving, it explores what makes a good supplier, how brands and suppliers can collaborate sustainably, and offers case studies on the innovative organisations that are leading the pack.

BOF Case Styudy « Brands are pursuing a raft of initiatives to adopt recycled textiles, regeneratively farmed cotton and mushroom-based leather, but giving fashion’s major materials a sustainability makeover still requires billions of dollars worth of investments and deeper, longer-term commitments to scale. BoF breaks down some of the key innovations, the companies leading the charge and the barriers to change. »

“Après un 1er support publié à l’automne sur la production agile, l’Alliance du Commerce et Deloitte Sustainability France lancent, avec le soutien du DEFI, le deuxième volet de la collection des « Cahiers de la mode durable », dédié à la traçabilité des chaînes d’approvisionnement. Construites pour la plupart sur un modèle mondialisé et fragmenté, les chaînes de production de l’industrie de la mode sont particulièrement complexes à retracer. Les initiatives se multiplient depuis quelques années, mais les marques se heurtent aux obstacles inhérents à leurs modèles économiques et peinent encore à obtenir une vision claire de leurs chaînes de sous-traitance. Pourtant, la traçabilité est inscrite à l’agenda stratégique des marques. Elle devient un sujet majeur pour les entreprises qui, ayant pris conscience des limites de leurs modèles, cherchent désormais à engager une transformation profonde de leurs activités et à réduire leurs impacts. Pour beaucoup, la traçabilité constitue une étape incontournable pour engager une démarche de progrès. Au-delà du respect de la réglementation et des normes en cours d’élaboration, elle est indispensable pour répondre aux enjeux d’approvisionnement responsable, de gestion des risques, de transparence de l’information, d’optimisation opérationnelle et d’amélioration de la qualité des produits. À travers cet outil pratique, l’Alliance du Commerce et Deloitte ont souhaité apporter aux professionnels de la mode des clés pour les encourager dans leurs démarches. Le Cahier propose un décryptage approfondi des enjeux et des freins, des conseils méthodologiques pour se lancer et un panorama des solutions disponibles. On y lit également des témoignages d’entreprises engagées sur la traçabilité, dont le Groupe Etam ou la marque Okaïdi, afin de partager les principaux facteurs de succès et d'inciter à poursuivre et à améliorer les mesures déjà mises en place au sein des organisations.”

Analyse du secteur du luxe via le prisme des évolutions du marché et de la reprise économique à la suite de la pandémie.

The guidebook contains a detailed breakdown on ASOS' nine circular design strategies, developed through consultation with CSF and with input from the Ellen MacArthur Foundation through participation in its Make Fashion Circular Initiative. Each of these strategies can support in achieving the Ellen MacArthur Foundation's vision of a circular economy for fashion. Under this vision, products are made from safe and recycled or renewable inputs; are used more; and are made to be made again. The nine strategies are: • Innovative materials • Recycled materials • Minimised waste • Zero waste • Remanufacture/upcycling Durability • Versatility • Mono-materiality • Disassembly The guidebook includes more detail on each strategy and how it can be applied in practice by brands and designers. Alongside the strategies, it contains a zero-waste cutting guide, offering a technical guide to creating garments without wasting materials during the  pattern  cutting process. Other chapters include a guide to choosing suitable materials for circular design products, and details on recycling techniques currently offered by the fashion industry, which designers can use to inform their design choices. It also contains examples of best practice in circular design from across the fashion industry, as part of a broader effort to encourage a pre­ competitive approach to circular design within the sector. ASOS has been collaborating with H&M Group and PVH Corp on circular design for the past year, as partners with a collective ambition to drive industry-wide change.

“Beaucoup de produits que nous achetons régulièrement contribuent à la déforestation. Ainsi, la viande, les œufs et les produits laitiers que nous mangeons chaque jour sont dérivés d’animaux nourris au soja. Soja dont la culture ne cesse de s’étendre, empiétant sur les forêts naturelles d’Amérique du Sud. Idem pour le chocolat fabriqué à base de cacao cultivé en Afrique de l’Ouest au détriment des forêts. Idem encore pour le diesel qui contient de l’huile de palme, dont les plantations se substituent aux forêts tropicales du Sud-Est… Près de 7,6 millions d’hectares de forêts ont disparu chaque année entre 2010 et 2015. Et avec eux, des services écosystémiques essentiels. Car la forêt nous approvisionne en eau, en nourriture, en médicaments. L’exploitation de ses ressources naturelles procure des revenus à de nombreuses personnes. Mais elle remplit aussi des fonctions écologiques indispensables d’épuration de l’air, de l’eau et des sols, de stockage de carbone, de rempart face à l’érosion etc.”