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"We are facing the next great extinction event. The oceans are polluted. The climate is changing. Three quarters of land and two thirds of the marine environment have been fundamentally altered by humans. A quarter of species are at risk of extinction.1 Many of the services from the natural world on which business and communities rely – called ecosystem services – have been compromised. The earth’s systems are reaching a tipping point beyond which business as usual will no longer be an option."

"Mieux mais pas assez", c'est que dit le nouveau rapport de Human Rights Watch aux sociétés de joaillerie 💎 👍Depuis le rapport « Le coût secret des bijoux : Questions de droits humains dans les chaînes d’approvisionnement et responsabilité des sociétés joaillières» de 2018, les marques ont pris des mesures pour mieux exercer leur devoir de diligence à travers une amélioration de la traçabilité, un renforcement des codes de conduite fournisseurs, une meilleure sélection et identification des fournisseurs, etc. 👎Mais, les chaines d'approvisionnement restent opaques et l'origine des diamants et de l'or inconnue, rares sont les mesures prises en terme d'approvisionnement responsable, trop peu d'évaluations et actions sont menées sur les conditions de travail dans les mines. 🌍Pendant ce temps, le travail des enfants, l'usage de mercure sans protection, la torture et les trafics persistent du Venezuela, au Zimbabwe en passant par les Philippines.

L’Accord de Paris est clair : pour limiter le réchauffement climatique en deçà des 2℃, il est nécessaire d’atteindre la neutralité carbone d’ici la deuxième moitié du 21ème siècle. L’ADEME se propose, par cet avis, de donner les clés de lecture pour : comprendre le concept de neutralité carbone, être en mesure de décrypter la contribution des acteurs à cet objectif et d’aider à faire le tri entre effets d’annonce et ambitions réelles des parties prenantes.

“Beaucoup de produits que nous achetons régulièrement contribuent à la déforestation. Ainsi, la viande, les œufs et les produits laitiers que nous mangeons chaque jour sont dérivés d’animaux nourris au soja. Soja dont la culture ne cesse de s’étendre, empiétant sur les forêts naturelles d’Amérique du Sud. Idem pour le chocolat fabriqué à base de cacao cultivé en Afrique de l’Ouest au détriment des forêts. Idem encore pour le diesel qui contient de l’huile de palme, dont les plantations se substituent aux forêts tropicales du Sud-Est… Près de 7,6 millions d’hectares de forêts ont disparu chaque année entre 2010 et 2015. Et avec eux, des services écosystémiques essentiels. Car la forêt nous approvisionne en eau, en nourriture, en médicaments. L’exploitation de ses ressources naturelles procure des revenus à de nombreuses personnes. Mais elle remplit aussi des fonctions écologiques indispensables d’épuration de l’air, de l’eau et des sols, de stockage de carbone, de rempart face à l’érosion etc.”

Ce guide traite des opérations qui vont de la sortie d’usine à la gestion des stocks et de leurs invendus. Les problématiques environnementales en amont de ces opérations (impact environnemental de la culture du coton, émissions de GES des pays de production) ne sont donc pas traitées dans cette étude. Les émissions de GES liées aux magasins et entrepôts, ainsi qu'à l'importation, aux transports et à la livraison des produits font l'objet de développements importants, car il s'agit des domaines où les enjeux réglementaires et financiers sont aujourd'hui les plus pressants. Le guide traite également des emballages et de l'aménagement des points de vente (mobiliers, écrans), sujets sur lesquels les enseignes peuvent agir avec d'importants gains écologiques et économiques.

Destinée aux acteurs de la mode, quelle que soit leur nature, leur segment de marché ou leur niveau de maturité, elle détaille cinq thèmes transversaux majeurs pour réinventer les modèles (de la mutation des chaînes de valeur à la data comme source de croissance durable, en passant par la culture d’entreprise), et analyse les modèles gagnants (hybridation, raccourcissement des délais et du temps, excellence dans l’exécution) pour chacun des quatre segments stratégiques du secteur (les marques de création, le segment premium-luxe abordable, le milieu de gamme et l’entrée de gamme).

Ce travail collectif a permis d’aboutir à la construction du guide méthodologique de vérification des sociétés à mission à destination des organismes tiers indépendants. Sa vocation est de devenir le socle de référence pour les OTI lors de leur travail de vérification des sociétés à mission.

Au delà des chiffres de performance économique du secteur du luxe selon les produits, les régions et les entreprises, ce rapport nous a intéressé pour son analyse de "The new age of fashion and luxury". Le rapport démontre bien le pouvoir croissant des millenials et de la GenZ qui vont représenter 50% des consommateurs du luxe d'ici 2025 et dont les attentes sont inédites par rapport à leurs ainés. 3 tendances phares à prendre en compte dans la stratégie des entreprises de luxe : 🌿 Sustainability : 75% d'entre eux changent leurs comportements en vue des enjeux mondiaux - à ce titre 12,5% des entreprises avait publié leur liste de fournisseurs de rang 1 en 2016, elles sont 35% en 2019. 🖱️ Digital : 25% des produits de luxe seront achetés par internet d'ici 2025 - les magasins physiques représentés 90% des ventes avec le COVID. 🤜Brand-Activism : la tendance est aux marques dites awake conscientes des enjeux sociaux et climatiques et engagées dans leurs résolutions