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🤷‍♀️ Mode et Circularité : a win-win approach ? Sans changement de modèle de production, sans remise en question du fonctionnement actuel du secteur de la mode, la production mondiale de vêtements devrait augmenter de 63 % d'ici à 2030, passant de 62 millions de tonnes aujourd'hui à 102 millions de tonnes, soit l'équivalent de plus de 500 milliards de t-shirts supplémentaires. Dans ce cas, les émissions de GES du secteur atteindront environ 2,7 milliards de tonnes par an en 2030 ! 🌫️ Mais le paradoxe principal réside dans une hausse exponentielle de la production de vêtements (elle a doublé entre 2000 et 2015) et la baisse considérable de leurs utilisations (moins 36% sur la même période). Le vêtement devient un produit consommable, jetable et facilement interchangeable. 🗑️ La Ellen MacArthur Foundation, spécialisée en économie circulaire, propose une remise en perspective du secteur de la mode au prime de la circularité. Dans son rapport «Circular Business Model: Redefining growth for a thriving fashion industry », de nouvelles tendances ainsi que de nouveaux business model sont proposés. Trois principes de l'économie circulaire mettent au défi le secteur et questionnent les méthodes de production et les comportements de consommations actuels. Il faut tendre vers : plus d'utilisation par utilisateur·trice, plus d'utilisateur·trice·s par produit, dépasser le produits physiques ☝️ En réponse à ces trois principes centraux, le rapport met en avant 4 business models : la revente, la location, la réparation et le recyclage ainsi que 4 leviers d’actions afin d’allier mode et circularité :  ❣️ Repenser les indicateurs de performance, les incitations pour les client·e·s et les expériences des client·e·s 👕 Concevoir des produits destinés à être utilisés plus souvent et plus longtemps  🚦 Co-créer des réseaux d'approvisionnement capables de faire circuler les produits localement et mondialement ✅ Mettre à l'échelle un plus large éventail de business modèles circulaires  L'adoption de tels principes permettrait la réduction annuelle de 340 millions de tonnes de CO2 équivalent (CO2e) jusqu’en 2030 ! Mais cela n’est possible que grâce à l’engagement de toutes les parties prenantes du secteur : citoyen·ne·s, consommateur·trice·s, marques, maisons, groupes et politiques. Chacun·e, à son échelle, a son rôle à jouer pour faire de la mode un secteur vertueux circulaire. 

A new generation of activist consumers has emerged, shocked into a one-world vision of the planet by the global nature of the COVID pandemic and inspired by protests in support of marginalised groups. They expect brands to share their values and actively support social causes – anything less is a cancellable offence. Our latest report explores the links between luxury business, social justice and the environment – breaking down the positive actions that brands can take today to do the right thing and stay ahead of consumer expectations.

Le sondage pour mieux comprendre les préoccupations des jeunes générations, face au monde de l'emploi mais aussi face au grands enjeux sociaux et environnementaux. "More than four in 10 millennials and Gen Zs agree that we have already hit the point of no return when it comes to the environment and that it’s too late to repair the damage. However, a majority are optimistic that people’s commitment to take personal action to address environmental and climate issues will be greater post-pandemic. For their part, more than a quarter of millennials and Gen Zs said that certain businesses’ impact on the environment has influenced their buying decisions."

« It is time for fashion to turn to science and not vice versa » 🧑‍🔬 ☯️ Rendre les secteurs de la mode et du luxe plus durables, responsables et éthiques, ne peut se faire de manière manichéenne. Un coton bio n’est pas toujours plus écologique qu’un coton conventionnel, les alternatives vegan au cuir ne sont pas LA solution pour des chaussures ou de la maroquinerie à l’impact réduit et l'abolition du diamant naturel a remettre en perspective au prisme de l'impact social. Tout est question d'évaluation des impacts 📏 L’agence de conseil Eco-Age en partenariat avec le Geneva Center for Business and Human Rights et l’University of Geneva, dans leur rapport « The Great Green Washing - Part 2 » mettent en exergue le manque de mesure, de calculs et de données précises qui conduisent à la créations de postulats naïfs autour de la mode durable. Eco-Age appelle les secteurs de la mode et du luxe à utiliser des protocoles scientifiques, à mener des analyses précises, de manière à produire de la donnée globale et représentative des impacts - ethiwork milite en ce sens en accompagnement ses clients et les professionnel·le·s de la mode et du luxe à prendre conscience des réalités scientifiques et des impacts réels. Nous vous avions partagés un rapport sur le sujet il y a quelques mois, à titre d’exemple, une analyse de cycle de vie (ACV) d’un coton aujourd’hui ne prend en compte que certains éléments : principalement la consommation d’eau et les pesticides utilisés. Or cela n’est pas représentatif du réel cycle de vie et de tous les impacts sociaux et environnementaux liés. De manière non exhaustive, un ACV plus précis, plus global et plus scientifique devrait prendre en compte dans son calcul : 🗺️ le lieu géographique de production 💧 la quantité d’eau utilisée pour la croissance 🚰 spécifier le type d’eau utilisée : de pluie ou d’irrigation ☠️ les pesticides 🐄 l’utilisation de fumier et prendre en compte son impact environnemental 💰 le salaire des ouvriers L’étude « The Great Green Washing - Part 2 » applique ce même raisonnement à d’autres matières telles que le cuir, la soie ou les fibres synthétiques. Des pistes d’améliorations pour le secteur dans l’élaboration de stratégies de perfectionnement - disponible dans la librairie ethiwork pour le retrouver dès que vous en aurez besoin et toujours for free !

31% des postes de direction dans les entreprises, au niveau mondial, sont occupés par des femmes, une progression de 11 points en 10 ans. En France, 33% des positions de top management sont occupées par des femmes, c'est + 5 points en un an.

L’édition France 2021 de l’étude mondiale « Edelman Trust Barometer » révèle une année infodémique sur fond de crise sanitaire, économique et sociale. La confiance envers les institutions politiques et les médias est fortement ébranlée. Les citoyens français sont seulement 18 % à avoir une bonne hygiène informationnelle. Perçus comme rempart face à cette crise de confiance généralisé, les dirigeants d’entreprise sont attendus sur un nouveau mandat : celui de « sauveur » de la société. 67 % des français attendent des chefs d'entreprises qu'ils interviennent en relais des gouvernements quand celui-ci peine à résoudre les problèmes sociétaux.

Un pas de plus pour la LBMA qui publie le premier rapport d'activité du programme avec les chiffres d'extraction pays par pays de l'or et de l'argent rafinés par les membres de la Goood Delivery List (GDL). Un rapport annuel qui sera désormais publié pour évaluer les avancées, comprendre les enjeux et contribuer à l'amélioration globale des standard.

🌰 Marronnier for good : le Fashion Transparency Index 2021 de Fashion Revolution est disponible 🟢 Cette année, le rapport pointe les conséquences du COVID sur les travailleur·se·s de l'industrie, le sujet de la diversité, de l'équité et de l'inclusion toujours au coeur des préoccupations avec les mouvement #blacklivesmatter et #stopasianhate et les enjeux de durabilité d'une supply chain toujours trop consommatrice et polluante 🏭 🐌 Ce classement des 250 plus grandes marques de mode selon leurs performances en matière environnementale et sociale et leur engagement en matière de transparence rappelle cette année une transformation encore trop lente. Le score moyen est de 23% basé sur 239 critères divisés en 5 sections : policy and commitment, governance, transparency, know - show and fix, spotlight issues. #sustainability #fashionrevolution #environment