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Dear community,
We wish you a happy Valentine’s Day!
Love is without any doubt what brings and links humanity together and incarnates our “supplement d’âme”. Jewellery is one of the proofs of love exchange on Valentine's Day. Its craft and sourcing have a duty to live up to the promise of authenticity and eternity.
By essence, jewellery creations are timeless and embody each Maison's ethics and heritage. However, more than 15 years after “Blood Diamonds”, sustainable sourcing of precious stones is still complex as value chains are nothing but transparent and traceable. The Kimberley process had a hard time to be a practical reality. Knowing the exact mine origin of precious stones is the exception rather than the norm. Nowadays, it is even more critical as Alrosa is the biggest diamond provider owned by the Russian government (leading to indirect financing of the current Russian Ukrainian war) and as lab-grown diamonds are developing fast. More needs to be done by joining initiatives for the origin of precious stones to be known, decent working conditions can be assessed, positive social impacts must be created and environmental remediation implemented. Precious stones' transparent chain of custody are part of a true and authentic luxury.
At ethiwork, studio d'impact, we are not for lab grown or against natural diamond, we advocate for better cultural, social and environmental footprints, end to end traceability audited by independent third party, regenerative approach, decent salaries as well as more circular approaches. What can be better than jewels passed down from generation to generation with an evolving design?
Let’s act together to know the origin, social and environmental conditions of the extraction of precious stones and craft jewels that celebrates our desire of true authentic and timeless love.
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Chère communauté,
Nous vous souhaitons une joyeuse Saint-Valentin !
L'amour est sans aucun doute ce qui rassemble et relie l'humanité, incarnant notre “supplément d'âme”. Les bijoux, l'une des preuves d'amour échangées à l'occasion de la Saint-Valentin, par leur artisanat et approvisionnement, se doivent d'être à la hauteur de leur promesse d'authenticité et d'éternité.
Par essence, les créations joaillières sont intemporelles et incarnent l'éthique et le patrimoine de chaque Maison. Cependant, et plus de 15 ans après "Blood Diamonds", l'approvisionnement durable en pierres précieuses reste complexe, les chaînes de valeur étant toujours loin de la transparence et la traçabilité. Le Processus de Kimberley a du mal à s’installer comme réalité pratique. Connaître l'origine exacte des pierres précieuses reste l'exception plutôt que la norme. Cette question cruciale est d'autant plus importante qu'Alrosa, le plus grand fournisseur de diamants, appartient au gouvernement russe (ce qui conduit au financement indirect de la guerre entre la Russie et l'Ukraine) et que les diamants cultivés en laboratoire se développent rapidement. Il faut en faire plus en rejoignant les initiatives œuvrant pour une connaissance de l'origine des pierres précieuses, garantir des conditions de travail décentes et qui puissent être évaluées, créer des impacts sociaux positifs et mettre en œuvre des mesures correctives environnementales. Une chaîne de contrôle transparente des pierres précieuses est essentielle pour un secteur du luxe authentique et sincère.
Chez ethiwork, nous ne sommes pas pour ou contre les diamants de laboratoire ou diamants naturels, nous plaidons pour de meilleures empreintes culturelles, sociales et environnementales, une traçabilité de bout en bout auditée par un tiers indépendant, une approche régénératrice, des salaires décents ainsi que des approches plus circulaires. Qu'y a-t-il de mieux pour illustrer ceci que des bijoux transmis de génération en génération avec un design évolutif ?
Agissons ensemble pour connaître l'origine, les conditions sociales et environnementales de l'extraction des pierres précieuses et créer des bijoux qui célèbrent notre désir d'amour authentique et intemporel.
Céline Dassonville, ceo et fondatrice d’ethiwork, a eu l’occasion de participer aux échanges initiés par Crystalchain, plateforme spécialisée dans les enjeux de traçabilité et transparence, à propos des packagings aux côtés de Sophie Aubert de (RE)SET, Sylvain Cariou de Crystalchain et Marine Le Cam de Francéclat. Ce webinaire a permis de revenir sur le packaging comme sujet RSE pour les marques et les innovations qui en découlent, les obligations à venir liées à la loi AGEC mais aussi son rôle marketing intrinsèquement lié à l’ADN des marques et la perception des consommateur·ice·s.
L’industrie de la mode représente à elle seule 180 milliards de polybags par an, dont seulement 15% sont recyclés. De plus, le packaging a une influence directe sur la pratique d’achat, 83% des français·es ont déjà renoncé à l’achat d’un produit à cause de son emballage et 41% en raison du suremballage du produit (OpinionWay). Toutefois, l’emballage est la partie la plus visible mais pas nécessairement la plus significative concernant la question de l’impact environnemental. Si l’on prend l’exemple du secteur de la mode et du luxe, c’est le scope 3, c’est à dire les impacts indirects de la chaîne d'approvisionnement, qui constitue l’impact le plus lourd. L’importance du packaging dans les stratégies RSE des marques réside alors dans son rôle symbolique et le poids de cet élément marketing dans la proposition de valeur globale. Il y a donc un véritable enjeu de transformation et d’innovation de cet élément, dans le respect des codes des maisons.
La réglementation évolue en conséquence avec la création d’une filière de recyclage (REPDEIC) pour tous les emballages en plastique à usage unique à compter du 1er janvier 2025. Le sujet dépasse la simple émancipation du plastique vierge mais implique un impact systémique et la création de nouveaux circuits pour limiter les empreintes négatives. Par ailleurs, la Commission Européenne a adopté la révision de la directive sur les emballages et les déchets d'emballages le 30 novembre dernier. Cette révision contribue à atteindre l'objectif du Green Deal européen et du plan d'action pour l'économie circulaire afin que l’ensemble des emballages présents sur le marché européen soient réutilisables ou recyclables de manière économiquement viable d'ici 2030. Parmi les règles à observer, les pays de l'Union Européenne devront veiller à ce que des systèmes de responsabilité des producteurs soient mis en place pour tous les emballages d’ici à la fin 2024.
Proposer des alternatives innovantes aux packagings impose une intelligence collective au service de l’innovation et la mise en œuvre d’une réflexion circulaire par l’adoption de méthodes de travail adéquates qui prennent en compte la fin de vie de l’emballage ainsi que tous les postes d’impact négatif de son cycle de vie. Dans le secteur de l’horlogerie joaillerie, l’emballage représente un aspect essentiel de la stratégie marketing. Après l’approvisionnement éthique en matériaux et le respect des droits humains, la question de l’emballage arrive au second plan des préoccupations des consommateur·ice·s en matière de durabilité dans l’industrie horlogère (Étude Deloitte 2021 sur l’industrie horlogère suisse).
De nombreuses marques s’engagent, comme c’est le cas de Breitling qui propose un écrin soucieux de l’environnement, pliable et réutilisable, fabriqué à partir de bouteilles en plastique recyclées et dont le petit format permet une réduction significative des émissions de CO2. Cet emballage a ainsi reçu le label Efficient Solution délivré par la Fondation Solar Impulse. Panerai, de son côté, met en avant un emballage fabriqué à partir de papier FSC, dont 72% des matériaux sont recyclés. Sa taille réduite permet à son tour de diminuer les émissions de CO2 de 48%. Quant à la maison engagée et entreprise à mission Vever, elle propose du papier et carton recyclables labellisés FSC ainsi que des coussins recouverts de soie naturelle issue de fin de rouleaux provenant de maisons de haute couture qui sont ensuite façonnés à la main par l’Atelier Dreieck à Paris. Enfin, les innovations par l’usage de nouveaux matériaux se multiplient comme c’est le cas pour ID Genève qui s’associe à Notpla pour créer un écrin à base de biomasse d’algue, compostable et biodégradable. Cet écrin se désintègre facilement dans la nature en 4 à 6 semaines et ne nécessite pas de compostage industriel ou de conditions particulières.
Si vous souhaitez réfléchir à la structuration de votre stratégie RSE, considérez devenir entreprise à mission, envisagez une labellisation B Corp ou travaillez sur un enjeu de sourcing plus responsable, ethiwork et sa communauté de consultant·e·s sont à votre écoute pour vous accompagner dans ces choix. Pour en savoir plus n'hésitez pas à nous suivre sur les réseaux sociaux, écouter nos podcasts ou consulter notre librairie d'études et notre base de données solutions.
Il est possible de retrouver les échanges qui ont pris place au cours de ce webinair sur le replay mis à disposition par Crystalchain.
crédit photo : Revieshan sur Unsplash