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Vegan fashion is on the rise. In 2019, the stock of vegan fashion products increased by 258% across the UK and US, and things have only improved since then. The global vegan women’s fashion market was valued at $396.9 billion in 2019 (vegan footwear accounted for 41.3% of this) with revenue forecasted to reach $1095.6 billion in 2027. This report assess the status of the vegan movement in fashion by looking at both the animal-based and plant-based leather segments, exploring the question of what consumers really think of these materials and how much are they willing to pay.

En 2021, la filière textile atteignait un nouveau record : 113 millions de tonnes de fibres produites, soit l’équivalent de 14.3kg de fibres par personne, après une légère baisse liée à la crise du COVID-19, deux ans auparavant. Un chiffre qui a presque doublé en 20 ans et dont les estimations ne laissent miroiter aucune diminution dans les prochaines années. Selon ce dernier rapport de Textile Exchange, la production de fibres textiles pourrait en effet atteindre les 149millions de tonnes d’ici à 2030. Sur ce marché, les fibres synthétiques dominent et ce depuis le milieu des années 1990. En 2021, elles représentaient 64% des fibres produites, 54% pour le polyester seul soit l’équivalent de 60.5 millions de tonnes. Les fibres naturelles arrivaient au second plan avec 28% de la production mondiale en 2021, 22% pour le coton à lui seul avec un total de 24.7 millions de tonnes produites. Une production en hausse malgré des aléas climatiques, économiques et politiques. Les fibres libériennes, quant à elles, représentaient en 2021 6% de la production mondiale. Seule la fibre laine a connu une baisse de la production. Malgré l’augmentation des fibres recyclées, la production de fibres vierges a continué d’augmenter, si bien qu’aujourd’hui, un pays comme le Bangladesh produit 250 000 tonnes de déchets coton pre-consumer soit l’équivalent de 100millions de dollars chaque année. Un impact économique donc mais également environnemental et social car des centaines de milliers de foyers dépendent de la production de ces fibres. Une transition vers plus de recyclabilité et des pratiques régénératives nécessitera une collaboration de l’ensemble des acteurs et des gouvernement afin de permettre à l’industrie du textile de réduire son impact social, environnemental ainsi que sur la biodiversité.

“Beaucoup de produits que nous achetons régulièrement contribuent à la déforestation. Ainsi, la viande, les œufs et les produits laitiers que nous mangeons chaque jour sont dérivés d’animaux nourris au soja. Soja dont la culture ne cesse de s’étendre, empiétant sur les forêts naturelles d’Amérique du Sud. Idem pour le chocolat fabriqué à base de cacao cultivé en Afrique de l’Ouest au détriment des forêts. Idem encore pour le diesel qui contient de l’huile de palme, dont les plantations se substituent aux forêts tropicales du Sud-Est… Près de 7,6 millions d’hectares de forêts ont disparu chaque année entre 2010 et 2015. Et avec eux, des services écosystémiques essentiels. Car la forêt nous approvisionne en eau, en nourriture, en médicaments. L’exploitation de ses ressources naturelles procure des revenus à de nombreuses personnes. Mais elle remplit aussi des fonctions écologiques indispensables d’épuration de l’air, de l’eau et des sols, de stockage de carbone, de rempart face à l’érosion etc.”

Le plastique, tellement partout présent qu'on surnomme notre espèce l'homo-plasticus. Et attention, le packaging n'est que la face émergé de l'iceberg.🥤 Après l'étude Fossil Fuel, Changing Markets Foundation publie un nouveau rapport Synthetic Anonymous. Il rappelle que dans la mode, plus de deux tiers des matières utilisées dans nos vêtements sont composés de plastique à base d'énergies fossiles 🛢️ ♻️ Alors que l'usage de matières recyclées pourrait apparaitre comme une solution, l'organisation rappelle l'urgence d'agir à la base du problème en participant à la décarbonation, en investissant dans la gestion de la fin de vie des produits pour un recyclage cradle to cradle et en favorisant la production de vêtement qualitatifs et durables. Car oui, un vêtement synthétique est porté 7 fois en moyenne 🗑️ Pourtant, et toujours d'après l'étude, 39% des produits sont labelisés par les marques comme étant responsables ; des allégations sans fondement dans 60% des cas ❗ #luxuryforgood #sustainability #fashionrevolution

Passionné de montres depuis son plus jeune âge, Nicolas a toujours eu le rêve de créer sa propre marque horlogère. En 2020, avec ses associés Cédric et Singal, il se lance dans l’aventure ID Genève. L’envie est celle de créer un nouvel imaginaire dans le monde de l’horlogerie par la production de montres à faible impact. L’innovation et la recherche de solutions se retrouvent ainsi au cœur du processus de création et de production de la marque : l'intégration d’un acier 100% recyclé, la notion de circularité au coeur de la proposition de valeur, le recours a des biomatériaux inédit, etc. Dans ce 19ème épisode de « Luxury for Good », retrouvez la vision novatrice et innovante de Nicolas Freudiger, co-fondateur de ID Genève, au micro de Céline Dassonville.

Ce rapport revient sur l'impact du Covid sur les marchés du luxe selon les régions et selon les produits. Il revient sur les enjeux en terme de distribution et d'innovation.

Quels défis pour la mode et le luxe en 2022 ? BOF et McKinsey dans leur rapport annuel « The state of Fashion 2022 » analysent les futures tendances économiques, sociétales et technologiques du secteur. Au-delà de l’annonce d’une reprise économique après 2 ans de bouleversements liés à la pandémie du Covid 19, le rapport semble souligner deux éléments majeurs qui vont toucher la mode et le luxe et qui doivent constituer un territoire d'innovation, de créativité et de responsabilité. → La digitalisation de la mode Réseaux sociaux, métaverse, réalité augmentée, jeux vidéo se positionnent comme de nouvelles opportunités économiques, de communication et de créativité pour le secteur. Au vu de l’engagement des jeunes générations dans le monde digital, il peut être intéressant pour les marques de s’y implanter et d’en faire un nouveau terrain de jeu. Opportunité pour réduire les volumes de production ou moyen de conserver un système consumériste, c'est aux acteurs du secteur de le définir. @Balenciaga a d'ailleurs annoncé, il y a quelques jours, dédier une partie de son activité à la question du metaverse. → La sustainability : au coeur des enjeux L’intégration de la sustainability reste l’enjeu majeur en 2022 - et nous en sommes ravi·e·s. Selon le rapport, une « maturité » des solutions technologiques est principalement attendue : fonctionnement et mise à l’échelle. Que ce soit au niveau de la circularité, des technologies de recyclage en circuit fermée ou encore de la traçabilité. En terme de chiffre « 60 % des dirigeants du secteur de la mode interrogés déclarent avoir déjà investi ou avoir prévu d'investir dans le système de recyclage l'année prochaine » et « environ deux dirigeants de la mode sur cinq prévoient d'adopter des passeports de produits en 2022 ou l'ont déjà fait ». Pour autant, il convient de rappeler que le sujet du recyclage ne suffira pas à respecter les limites planétaires. Les marques devront se poser la question de la responsabilité au prisme des volumes, de l'éthique et de l'impact si elles veulent réellement se faire actrice des défis actuels. ‪2022 s’annonce être une année de défi pour le secteur de la mode et du luxe pour aller vers plus de responsabilité et de circularité ! ‪Le rapport complet : https://www.mckinsey.com/~/media/mckinsey/industries/retail/our%20insights/state%20of%20fashion/2022/the-state-of-fashion-2022.pdf Le résumé par McKinsey : https://www.mckinsey.com/industries/retail/our-insights/state-of-fashion La vidéo reprenant les 10 point clés du rapport : https://www.youtube.com/watch?v=20QgDVjXBqY

"Mieux mais pas assez", c'est que dit le nouveau rapport de Human Rights Watch aux sociétés de joaillerie 💎 👍Depuis le rapport « Le coût secret des bijoux : Questions de droits humains dans les chaînes d’approvisionnement et responsabilité des sociétés joaillières» de 2018, les marques ont pris des mesures pour mieux exercer leur devoir de diligence à travers une amélioration de la traçabilité, un renforcement des codes de conduite fournisseurs, une meilleure sélection et identification des fournisseurs, etc. 👎Mais, les chaines d'approvisionnement restent opaques et l'origine des diamants et de l'or inconnue, rares sont les mesures prises en terme d'approvisionnement responsable, trop peu d'évaluations et actions sont menées sur les conditions de travail dans les mines. 🌍Pendant ce temps, le travail des enfants, l'usage de mercure sans protection, la torture et les trafics persistent du Venezuela, au Zimbabwe en passant par les Philippines.

Ce Guide d’éco-conception a fait l'objet d'un an de travaux pour aboutir à des recommandations opérationnelles communes aux marques, enseignes et fabricants de PLV.